par Michel Vaïs » 18 Mai 2017, 03:44
Ce que j'ai compris de la situation à Québec, c'est qu'il y a des résistances de la part des responsables de cette piscine à la louer à des naturistes. Cela ne m'étonnerait pas. Avant de pouvoir louer la première piscine à Montréal pour des baignades naturistes, dans les années 1970, j'avais essuyé des douzaines de refus. L'Université de Montréal avait même fait faire une étude par son contentieux (son service juridique) pour savoir si c'était légal de louer à des naturistes...! Finalement, la piscine du centre sportif de l'U de M nous a été proposée, mais elle était trop grande et trop chère pour nos besoins de l'époque.
Trouver une piscine accessible en location pour des baignades naturistes est plus difficile que l'on pense. Il faut aussi savoir que s'il y a de grandes fenêtres donnant sur l'extérieur, il n'est pas toujours possible d'installer d'immenses rideaux chaque fois que des naturistes l'occuperont. Je ne suis pas personnellement impliqué dans les négociations et les recherches du GNQ pour trouver une nouvelle piscine à Québec (même si je suis prêt à les aider s'ils me le demandent), mais je comprends leurs difficultés et je les soutiens.
N'oublions pas qu'à une certaine époque, comme je l'écris p. 186 de mon livre:
« l’affluence aux activités au YMCA du Vieux-Québec excédait celle de Montréal, s’établissant à une moyenne de quatre-vingt-quinze personnes tous les samedis soirs. Les activités à Québec ont duré une quinzaine d’années, puis ont cessé faute de bénévoles pendant une quinzaine d’années, jusqu’à la naissance d’un nouveau Groupe naturiste de Québec en 2010. »
L'absence de bénévoles ET la difficulté de convaincre des responsables de centres sportifs de louer leurs installations à des naturistes expliquent que parfois, il peut se passer des années sans piscine naturiste dans une ville. Cela est arrivé à Québec, à Ottawa, et même à Montréal, où le CA actuel ne trouve aucune piscine de dimension moyenne en ville. Il y a celle du centre sportif de la rue Sanguinet, qui est immense et coûte très cher, et celles en banlieue de Montréal, parfois assez loin (Laval, Repentigny). Mais aucune piscine en ville, accessible en métro, comme l'étaient celle du YMCA du Complexe Guy-Favreau, celle du cégep de Maisonneuve, celle du Centre Lucie-Bruneau, ou celle du Y des femmes par exemple. Ces établissements ont tous accueilli les naturistes à Montréal pendant plusieurs années.
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